Des masques réellement inoffensifs pour les enfants dès 2 ans ?

Le 14 février 2021

Madame, Monsieur,

Au nom de l’association ToxicFree Suisse, association qui vise à sensibiliser la population et le corps médical aux effets des pesticides et perturbateurs endocriniens, nous souhaiterions vous poser quelques questions au sujet de votre dernière prise de position quant au port du masque pour les enfants.

Vous affirmez que le port du masque dès deux ans est médicalement inoffensif, selon le consensus international. Cette déclaration vient de l’American Academy of Pediatrics mais nous n’y avons trouvé aucune étude pour soutenir ces dires.

Nous nous questionnons sur une affirmation si catégorique car nous n’avons pas trouvé d’études le montrant et vous demandons dès lors de pouvoir avoir accès aux études sur lesquelles vous vous basez pour soutenir votre prise de position.

En effet, selon nos recherches, les compositions des masques chirurgicaux sont complètement opaques, nous savons uniquement qu’ils sont fabriqués (souvent à bas coût) en papier et PVC mais il reste une énorme incertitude sur leur composition exacte. Notamment des questions ouvertes sont : sont-ils blanchis au chlore ? Contiennent-ils d’autres substances chimiques ? Contiennent-ils des perturbateurs endocriniens ? Est-ce que des poussières de papier/PVC peuvent pénétrer les poumons, notamment des plus petits ? Seriez-vous prêts à signer une décharge pour soutenir votre déclaration auprès des parents qui le demanderaient ?

Pourriez-vous dès lors, nous montrer les études qui ont testé les effets du dit port du masque sur les enfants dès deux ans comme votre communiqué.

Ces études devraient, pour soutenir le caractère inoffensif du port du masque dès deux ans avoir été faites à large échelle et tester le port pendant plusieurs heures, montrer leur innocuité sur la santé physique et psychique des enfants, y compris les effets de perturbateurs endocriniens et d’éventuelles inhalations de particules du papier et PVC sur le court, moyen et long terme.

Nous vous remercions chaleureusement pour votre prompte réponse que nous ne manquerons pas de relayer dans les médias et auprès des autorités qui nous lisent en copie.

Sara Gnoni, présidente de ToxicFree